lundi 9 juin 2008

LES 20 SECONDES DE TORTURE DE LOUIS MOFFAT



Dans le reportage télévisé de Radio-Canada, le 26 mai dernier, Louis Moffatt, le président du Comité consultatif permament sur les relations intercommunautaires, a trouvé le temps vachement long.
Forcé d'expliquer comment il se fait qu'il y ait tant de synagogues illégales dans son arrondissement, le conseiller municipal a cafouillé à souhait.

"Il arrive que , euhhhhh, euhhhhh, y, y, il arrive qu'ils (les hassidim) aillent de l'avant avec certaines décisions sans avoir euhhhh .... préalablement vérifié avec l'arrondissement s'ils peuvent faire certaines choses. Ils le font et se disent peut-être qu'ils vont nous mettre devant les faits accomplis."
Avoue, Louis, que quand on a les mains sur les ronds du poêle, 20 secondes, c'est pas mal plus long qu'une période de questions de l'assemblée du conseil d'arrondissement! Et c'est pire quand il ne faut pas froisser ton ami Michael Rosenberg qui siège avec toi au Comité des relations intercommunautaires. Aye! Outche! Ayoye! Charbons ardents!

Il avait beau avoir mis ses gants blancs et s'être frotté la langue sept fois au savon à linge, Louis Moffatt a eu l'air d'un éléphant dans une boutique de porcelaine de Limoges. Limoges? Nous aimons bien ce verbe, tiens!

Tout le monde sait aussi bien que lui que
certains hauts gradés hassidiques n'en ont rien à cirer de faire des vérifications préalables avant de passer à l'acte et de mettre les élus, les inspecteurs, les services de la sécurité publique et les citoyens devant le fait accompli.

D'une part, ces titans de l'immobilier connaissent déjà par cœur ce que les lois des goys permettent ou non. D'autre part, l'expérience leur a montré autant comme autant que nous faisons systématiquement dans nos culottes quand vient le temps de nous... excuser pour les inconvénients qu'auraient pu leur occasionner nos lois et règlements s'ils avaient eu une seule seconde l'intention de les respecter. Alors, pourquoi faire autant de chichi, hein?

Vous allez voir... ce n'est qu'une question de formalité. Leurs synagogues seront régularisées et on n'aura rien à redire, sinon ... on sera taxés d'antisémitisme!

Rions encore en le réécoutant dire que les délinquants pourraient demander la permission pour "faire certaines choses". Chez nous, quand nous étions jeunes, "faire des choses" ça voulait dire des jeux de vilains sous la table ou dans le placard. Pas chez vous?

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