lundi 21 juillet 2008

L'AUTRUCHE DE MICHAEL ROSENBERG

À l’assemblée du conseil d’arrondissement du 7 juillet dernier, Marie Cinq-Mars a annoncé fièrement qu’une piste cyclable empruntera le chemin de la Côte-Sainte-Catherine à compter de 2009. En attendant, force est de constater que la mairesse et ses conseillers tournent en rond... quand ils ne font pas du vélo stationnaire!

Cela fait exactement onze mois que nous dénonçons les actes délictuels que commet M. Michael Rosenberg et que nous demandons qu’il soit destitué du siège qu’il occupe au comité sur les relations interculturelles d’Outremont.

Notre dénonciation s’appuyait sur un dossier de plus de 90 pages (il fait aujourd'hui 120 pages) qui contient des preuves irréfutables (en veux-tu, en v’là!) du mépris flagrant dont le président de Rosdev se rend coupable en bafouant plusieurs lois et règlements municipaux. Il est corroboré par des documents provenant de l’Ombudsman de Montréal, des inspecteurs de la Ville centre, des dizaines de photographies, des reportages publiés dans les grands quotidiens ou diffusés à la télévision de la société d’État.

Pourtant, toute cette sale affaire semble couler sur les épaules de la mairesse Cinq-Mars comme de l’eau sur le dos d’une autruche. De toute évidence, la mairesse est sous l’emprise totale du puissant et intimidant dirigeant hassidique.
L’attitude des élus est aussi risible qu’insultante. Alors que pour la 11e fois en autant de mois, nous exigions qu’ils coupent les liens malsains qu’ils entretiennent avec M. Rosenberg, Louis Moffatt, le président du comité auquel siège le multirécidiviste hassidique, nous en a sorti une bonne au cours de la période de questions :

« Tant que je n’ai pas les faits, je ne peux ni saisir le comité, ni faire de démarches de façon à donner suite à votre requête vis-à-vis cette personne-là. Les documents et preuves à l’appui devraient nous être envoyés dans un avenir rapproché. »

Si sa réponse n’avait pas été fallacieuse, nous aurions eu envie de rire aux larmes. Cela fera bientôt un an qu’ils ont plus de preuves qu’il en faudrait pour envoyer un régiment complet au trou.

Comme ça, nos élus attendent des faits, des documents et des preuves à l’appui pour se faire une tête sur la probité de celui qui leur offre gracieusement son hôtel 4 étoiles lorsqu’ils font une escapade à New York?

Quelle bonne nouvelle! Mais n’allez surtout pas leur demander quand et qui s’est engagé à leur fournir ces preuves. Nous n’en saurons rien. Ni maintenant, ni en septembre prochain. La période de questions est finie et le mot d’ordre est, comme toujours : motus et bouche cousue.

Marie Cinq-Mars vient de pondre un nouveau bulletin d’information officiel de l’arrondissement intitulé Au pied de la montagne. Dans son premier message estival destiné au peuple en vacances, elle a beau avoir écrit LE DEVOIR DE BIEN VOUS INFORMER
en grosses lettres, elle ne nous dupera pas. Surtout lorsqu’elle ose prétendre que ce nouvel outil est destiné à « permettre la participation citoyenne aux affaires de l’arrondissement ».

Après toutes ces années de louvoiement, de parti pris, de fausses vérités et de démagogie grossière, on ne s’étonnera pas que de moins en moins de citoyens aient envie de s’impliquer.

Quant à ceux qui n’ont pas encore jeté l’éponge, ils se font dénigrer et rabrouer à qui mieux mieux par ceux-là mêmes qui ont cherché à gagner leur vote. Tenez! Lisez donc cet extrait d’un tout récent article de Lise Payette, cette grande dame qui a autrement plus de crédibilité que nos élus actuels pour dresser ce triste constat.

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