mardi 28 février 2012

DÉTOURNEMENT DE RÈGLEMENT

J'ai trois petites questions pour vous. Répondez-y le plus sincèrement possible.

1) Si vous habitez sur une rue dont le zonage permet uniquement une occupation résidentielle, trouveriez-vous acceptable que, sur un simple vote du Conseil, la mairesse permette qu’une petite école ou un commerce puisse s’établir au rez-de-chaussée de l’immeuble à côté de chez vous?

2) Si vous vivez sur une rue où tous les immeubles sont des triplex. Seriez-vous d’accord pour que vos voisins puissent ajouter un 4e étage à leurs immeubles?

3) Souhaiteriez-vous que votre mairesse et ses conseillers autorisent la construction d’un triplex dans un secteur de maisons unifamiliales?

Si vous avez répondu NON à l'une de ces questions et que vous résidez à Outremont, vous devriez vraiment assister à la soirée d'information publique qui se tiendra demain, jeudi le premier mars 2012, à 19h, à la salle du Conseil,
située au 530, avenue Davaar (derrière l’Hôtel de Ville).

Imaginez-vous donc que notre
bonne mairesse Cinq-Mars s'est mis en tête de faire passer un projet de règlement qui, s’il est adopté, pourrait lui permettre de détourner le règlement de zonage actuel et de «
scraper » votre environnement immédiat. Cliquez ICI pour consulter son fameux projet de règlement.

D'après vous, serait-il raisonnable de donner carte blanche à des élus qui souhaitent pouvoir modifier la réglementation de notre arrondissement au cas par cas?


S’il est adopté, ce règlement ouvrira à coup sûr la porte à des passe-droits indus. Par pur électoralisme, les élus du parti au pouvoir pourraient être tentés (forcés?) d’accorder des dérogations qui vont à l’encontre de l’intérêt public.

Je vous suggère fortement de lire le billet de la conseillère indépendante Céline Forget sur cette tentative de détournement de règlement en cliquant ICI
.

En passant, aviez-vous vu l’annonce de cette réunion spéciale d'information? Elle n’a surtout pas été publiée dans les journaux locaux. Vous ne pouviez la trouver que dans l’édition du Devoir de lundi dernier ! La mairesse voulait être bien sûre que tous ses concitoyens soient au courant de ses intentions de saboter le règlement de zonage actuel qui a été mis en place pour orchestrer un développement cohérent et harmonieux de l'arrondissement.

Votre présence à la soirée de consultation publique de jeudi est importante. Vous pourrez écouter les arguments qui y seront présentés, puis poser des questions et émettre vos commentaires. Le projet peut encore être modifié avant son adoption prévue le 5 mars 2012.

jeudi 23 février 2012

LE COÛT DES MATIÈRES SACRÉES

Je suis tombé, tout récemment sur une manchette diffusée par Guysen News International. Le titre, en grosses lettres bleues, allait comme suit: «Israël - des anciens ultra-orthodoxes veulent poursuivre l’État». Intrigué, je n'ai pas pu m'empêcher d'y jeter un œil.

« Des dizaines d'hommes et de femmes anciennement ultra-orthodoxes... veulent poursuivre l’État pour ne pas avoir imposé l'enseignement des matières profanes comme l'hébreu, les mathématiques ou l'anglais aux écoles ultra-orthodoxes. Ils considèrent que l’État doit les indemniser pour le temps qu'ils ont passé pour rattraper les manques de leur éducation. »

Ma première réaction? Jamais en cent ans il me serait venu à l'esprit de qualifier les maths, le français, l'histoire ou la chimie de matières... profanes. C'est dire combien même ceux et celles qui parviennent à s'extirper des sectes ultraorthodoxes restent marqués à vie par le gavage de bondieuseries et l'overdose de
pharisaïsme depuis leur plus jeune âge
.

Sur le fond, cette manchette ne devrait rien à voir avec une anecdote régionale. Comment exclure que de telles poursuites puissent être intentées contre le gouvernement du Québec?

Imaginez un peu si les enfants hassidiques du Mile-End, d'Outremont et de quelques autres arrondissements de Montréal qui se
sont fait lessiver le ciboulot dans des écoles talmudiques décidaient, du jour au lendemain, de poursuivre le gouvernement québécois, nos tribunaux seraient engorgés pour les 15 prochaines années. Comme je l'avais évoqué dans Le Devoir, en 2006, des cuvées de jeunes enfants et d'adolescents hassidiques sont sacrifiées sur l'autel de la claustration et de l'ignorance crasse. Depuis des décennies, ce sont des milliers de cerveaux assoiffés de connaissances qui ont été atrophiés, asphyxiés et réduits en bouillie pour les dieux.

Vous croyez qu'il s'agit d'une mauvaise blague? Allez donc jeter un coup d’œil au
42e rapport de la Commission consultative de l’enseignement privé 2010-2011 qui vient tout juste d'atterrir sur le bureau de Line Beauchamp, la nouvelle Ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Le gouvernement n'a vraiment pas de quoi se péter les bretelles.

Le 3 décembre 2008, Michelle Courchesne, la ministre de l'Éducation de l'époque, avait annoncé que les intégristes d'une dizaine d'écoles ultraorthodoxes non conformes s'engageaient à respecter le régime pédagogique et la loi sur l'enseignement privé. Mme Courchesne avait même montré les dents: « Ils devront se conformer à nos solutions [d'ici septembre 2009] sinon, nous couperons les subventions à toutes les [dix] écoles et pas à une seule école.»

Hélas! Quand on lit le nouveau rapport, on est forcé de conclure que la ministre a dû manquer de Poli-Grip. Pour s'en faire une idée, prenons le cas de l'Académie Beth Esther (photo), située au 1239, avenue Van Horne, à Outremont.

Rappelons d'abord que l'établissement a fait son petit bonhomme de chemin pendant 47 ans sans même détenir de permis du Ministère. En 2003, le ministère a fini par se réveiller. Après sept ans de reprise par le gouvernement, on pourrait affirmer que les progrès restent... à venir!

L'Académie Beth Esther ne se conforme toujours pas à
plusieurs conditions imposées par le Ministère. Encore aujourd'hui, seulement quatre des vingt-deux enseignants ont une autorisation légale pour enseigner. Une seule des cinq personnes qui constituent l'équipe de direction possède une formation pertinente pour occuper ces fonctions. Le calendrier scolaire? Il n'est pas conforme aux exigences légales.

Et les enfants là-dedans? Ils n'ont même pas les 50 minutes obligatoires pour la pause du midi. Par contre, en matinée, les classes sont entièrement consacrées aux études religieuses. En ce qui concerne les
«matières profanes», le temps d’enseignement est très inférieur aux exigences minimales du Régime pédagogique. Évidemment, quand on ne jure que par le créationnisme, à quoi pourrait bien servir un laboratoire de sciences respectant les normes prescrites? Idem pour une bibliothèque qui pourrait contenir des livres subversifs sur Darwin, Shakespeare ou le corps humain.

Des histoires pas vraiment plus reluisantes, vous en trouverez toute une série dans ce rapport. L'École première Mesifta du Canada, 2325, avenue Ekers, le Collège rabbinique du Canada, 6405, avenue Westbury, l'École communautaire Belz,1495, avenue Ducharme (photo), la Yeshiva Gedola-Merkaz Hatorah, 6155, chemin Deacon...

Pendant que les enfants de cette communauté ultraorthodoxe sont préparés à vivre dans l'indigence et à ne pas pouvoir s'intégrer à la société québécoise, Alex Werzberger, le président de la Coalition d'organisations hassidiques d'Outremont, lui, prend le parti des dortoirs clandestins tout en nous réclamant des subventions pour pallier la pauvreté et les carences de ses jeunes éclopés. Et il a l'audace de dire en interview:
«Comme nous autres on a besoin de s'adapter à la réalité québécoise, le Québec a besoin de nous donner une chance de vivre

Une chance de vivre? Vous voulez dire vivre aux crochets de la société, j'imagine. Y'en a qui sont vraiment culottés!

mardi 14 février 2012

LE MARATHON COMMUNAUTARISTE

La course à la présidentielle française bat son plein. Le 8 février dernier, les Sarkozy et Hollande se faisaient un devoir d'assister à la prestigieuse réception du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
Dominique de Villepin, lui, s'est contenté de faire acte de présence au cocktail avant de filer à l'anglaise, tandis que François Bayrou a brillé par son absence.

Pendant ce temps-là,
Jean-Luc Mélanchon, le candidat Front de gauche, critiquait les aspirants à la présidence qui acceptaient de se prêter à ce petit concours de popularité communautariste. Voici ce qu'il déplorait: «Je suis, d'une manière générale, peu favorable à ce que la république participe à des assemblées communautaires. Ce n'est pas un bon signe qui est donné. Après, on n'en finit plus. On va aller au CRIF, puis au CRAN*, puis on finit par se traîner de synagogues en mosquées, d'églises en temples... C'est malsain.» (Cliquer ICI pour l'entendre)

Mon propos n'a rien à voir avec le CRIF, le CRAN ou l'un ou l'autre des candidats. Je relève simplement la déclaration de Mélanchon parce que je déplore que nos politiciens semblent, eux aussi, se sentir obligés de faire la tournée des synagogues, églises et temples de tout acabit pour leurs fins électoralistes.

Les candidats ne se limitent pas aux lieux de culte
«mainstream». Ils s'aventurent jusqu'au royaume des sectes qui ont pignon sur rue dans des cagibis de quartiers industriels, quand ce n'est pas dans les prémisses de commerces désaffectés ou dans un sous-sol de résidence délabrée. Pensons à Thomas Mulcair qui, après avoir été publiquement réprimandé par le puissant Michael Rosenberg, est allé faire amende honorable pendant une heure dans la synagogue-taudis de la secte Bobov du 5363 Hutchison. Les Gérard Tremblay, Jean Charest et Stephen Harper ne sont pas en reste en flirtant avec les intégristes évangéliques, hassidiques ou sikhs. Encore s'ils faisaient du pied aux élites modérées des différentes communautés. Pensez-vous? Les fanatiques, c'est bien plus payant pour les politiciens. Il suffit de promettre des petits passe-droits pour s'assurer qu'ils vous soutiendront en bloc. Mais est-ce une stratégie intelligente pour le pays que de tabler sur les purs et durs des diasporas établies chez nous? David Carment, rédacteur en chef du Canadian Foreign Policy Journal est loin d'en être convaincu, ne serait-ce, entre autres, parce que cela encourage les diasporas à importer chez nous leurs disputes internes.

Au Québec, il ne manquait plus que les islamistes. C'est aujourd'hui chose faite.

Le 11 février dernier, à quelques jours de la Saint-Valentin, nous apprenions dans La Presse que l'élite québécoise se laisse volontiers chanter la pomme par le mouvement Gülen

Kathleen Weil, la ministre de l'Immigration du Québec, au «Souper annuel du dialogue et de l'amitié», le 26 janvier 2012
Photo: Marco Campanozzi, La Presse


Selon la journaliste du quotidien montréalais, ce fameux mouvement, intimement lié à l'avènement du gouvernement pro-islamique en Turquie,
parle des deux côtés de la bouche. Alors que le mouvement prône publiquement la tolérance et l'égalité entre les sexes, à l'intérieur de ses rangs, il étoufferait les libertés civiles et prêcherait la ségrégation des sexes de ses membres.

Innocente comme un agneau pascal, la ministre Weil s'est fait un plaisir et un bonheur de prononcer le discours d'ouverture du
«s
ouper du dialogue et de l'amitié » organisé par l'Institut du dialogue interculturel de Montréal derrière lequel se cache... le mouvement Gülen.

Je vous jure, on a encore du chemin à faire avant de pouvoir chasser les vendeurs du Temple!


* Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN)

mardi 7 février 2012

ALLÉGATION D'ALLÉGATIONS

Il y a exactement 52 mois, un groupe de près de 40 citoyens d'Outremont avait signé une requête de destitution à l'encontre d'un individu qui, selon nous, n'avait pas sa place au sein d'un comité consultatif d'Outremont. Ayant jugé son comportement inadéquat, nous avions alors déposé ce dossier lors de la séance du conseil d'arrondissement du premier octobre 2007.

À l'époque, il nous avait fallu réitérer notre demande à 17 reprises en autant de mois devant les élus d'Union Montréal pour que quelque chose se produise enfin.
Pour sortir de l'impasse, le 11 janvier 2010, la mairesse Cinq-Mars avait annoncé, de façon anodine, la dissolution de tous les comités consultatifs. Le puissant citoyen n'aurait ainsi donc pas à démissionner. Son
«honneur» serait sauf et son ego, épargné.

Lundi soir dernier (6 février 2012), des citoyens se sont à nouveau présentés à la séance du conseil d'arrondissement avec une requête similaire. Cette fois, il s'agissait de demander la destitution de M. Alex Werzberger qui, lui, siège au Comité consultatif d'urbanisme d'Outremont (CCU).

Comme nous nous y attendions, Cinq-Mars n'avait aucune envie de se retrouver avec cette autre patate chaude entre les mains. Il lui fallait à tout prix protéger ce haut dirigeant hassidique sans lequel sa survie politique ne vaudrait peut-être pas cher.

Aussi, alors que nous présentions notre requête signée par plus de 130 citoyens (pas mal en six jours, non?), la mairesse ne s'est pas gênée pour m'interrompre, me couper cavalièrement le micro à plusieurs reprises et parler à Madame la Greffière alors que je m'adressais à elle. On se souvient pourtant de la sainte colère qu'elle avait faite le 18 février 2008 lorsqu'un citoyen avait eu le malheur de chuchoter quelque chose à l'oreille de son voisin assis dans la salle. « Je ne tolère pas que l'on parle en même temps que moi, avait-elle lancé, hystérique. Ça m'empêche de me concentrer. Quand je parle, on se tait. »
Le pouvoir semble lui faire perdre les bonnes manières qu'elle cherchait pourtant à nous inculquer à la dure il n'y a pas si longtemps.

Son autre tactique éculée a été de prétendre que ce que je relatais au micro était
«malveillant à propos d'autrui». Continuant sa charge, Cinq-Mars a rajouté: «Je ne peux laisser un citoyen déblatérer sur un autre citoyen en lui prêtant des intentions. Ce sont des allégations».

C'est fou ce qu'elle peut avoir le scandale et l'indignation facile pour certaines choses et être tout à fait réfractaire, sourde et impénétrable pour d'autres comportements insoutenables dans une société qui se prétend démocratique.

Je tiens à ce que l'on sache que ce que j'ai relaté au micro à propos de M. Werzberger ne relevait absolument pas de prétendues allégations que m'accusait de tenir une mairesse en panique. Les faits que j'ai rapportés dans l'enceinte de l'assemblée municipale étaient des mots, des phrases et des citations sortis tout droit de la bouche même de M. Werzberger dans le cadre d'entrevues qu'il a accordées à la télévision et aux journaux au fil des mois et des dernières années.

Sa compétence et ses capacités dans son domaine professionnel ne sont aucunement mises en doute ici. Nous ne nous en prenons pas au citoyen Werzberger comme se plaît à le faire croire malicieusement Mme Cinq-Mars, mais bien plutôt au lobbyiste et au président de la Coalition d'organisations hassidiques d'Outremont (COHO) qui n'a rien à faire au sein d'un comité de citoyens.

La présence de M. Werzberger au sein d'une instance consultative à laquelle siègent des élus est éthiquement inconcevable et inadmissible. C'est ce qu'il représente qui le disqualifie.

Au meilleur de notre connaissance, lui mis à part, aucun autre des citoyens qui y sont nommés n’œuvre en tant que porte-parole ou représentant d'un lobby quelconque. Si c'était le cas, il faudrait aussi exiger sa destitution avec autant de vigueur.

Pour déterminer qui a raison dans cette affaire, vous n'avez qu'une chose à faire: consulter le dossier de destitution que nous avons fait circuler parmi des résidents d'Outremont en cliquant ICI. Il contient des hyperliens vous permettant d'avoir accès à plus d'information pertinente. En moins de six jours, plus de 130 personnes l'ont étudié, puis décidé de plein gré et en connaissance de cause de signer cette pétition.


Lorsque vous aurez lu le dossier et si vous habitez Outremont, vous pourrez, vous aussi, signer cette pétition qui demeure ouverte. Il vous suffit de copier la phrase ci-dessous, d'y inscrire votre nom complet et votre adresse civique et de me la faire parvenir par courriel à l'adresse suivante: pilac@hotmail.com
Lien
Voici le libellé de la pétition à nous retourner:

Je, soussigné (e), [inscrire ici votre prénom et votre nom de famille], résidant au [inscrire ici votre adresse civique], demande la destitution de Monsieur Alex Werzberger pour les raisons mentionnées dans le document Pétition pour la destitution de M. Alex Werzberger dont j’ai pris connaissance.



En dernier lieu, si vous souhaitez vous abonner à ce blogue, je vous invite à le faire dès maintenant. Il n'y a rien de plus facile. Inscrivez votre adresse courriel dans la case se trouvant dans le coin supérieur droit de la page d'accueil (voir photo ci-contre), puis cliquez sur «SOUMETTRE». Et c'est parti!

mercredi 1 février 2012

CEUX QUI FONT COMME BON LEUR SEMBLE

Avant-hier, au TVA Nouvelles, mon bon ami Julius Grey souhaitait répudier (en vertu du droit musulman?) le multiculturalisme. Chaque fois que je lis les homélies de Julius dans les médias, je sais que je vais être de bonne humeur, car nous sommes sur la même longueur d'onde. Lui, comme moi, avons besoin d'une injection d'ÉpiPen lorsque les mots «secte», «ghetto», «intégrisme», «théocratie», «favoritisme» et «ultraconservatisme» nous piquent dans l'oreille.

Cha
que fois que je vois sa bouille à la télé, je ne peux m'empêcher d'avoir une bonne pensée pour Michael Rosenberg. Comment faire autrement? En janvier 2013, c'est Julius qui prendra fait et cause pour le nabab hassidique qui m'accuse d'avoir porté atteinte à sa réputation. Comme si le président de Rosdev n'avait pas veillé lui-même à se gosser une réputation discutable.

C'est vrai que depuis que j'ai gagné le premier procès que m'avait malicieusement intenté le puissant homme d'affaires, celui-ci se faisait un peu plus discret. Mais, c'est bien connu, chassez le naturel, il revient au galop.

Le 27 janvier dernier, au radiojournal de Radio-Canada, qui est-ce qui était interviewé pour parler de la problématique de l'installation sauvage d'antennes de télécommunications à Outremont?
Sylvain Leclerc, le chargé de communications de la mairesse Cinq-Mars. Voici ce qu'il racontait au journaliste Marc Verreault:
«Un beau matin, les antennes étaient [installées] là, sans même que l’arrondissement ait été prévenu. On a émis des constats [d'infraction] et la compagnie de télécommunication en a payé un. Les antennes sont toujours là. Le différend se poursuit parce que cela implique aussi le propriétaire qui a laissé l’espace à la compagnie de télécommunications.»

Le
«propriétaire» auquel réfère le porte-parole de Cinq-Mars, n'est nul autre que Michael Rosenberg. Dans le reportage, le nom de Rosenberg n'est pas mentionné, mais c'est, entre autres, de lui dont il est question lorsque je journaliste dit qu'en dépit du fait que l'installation d'antenne est soumise au règlement de zonage, «cela n'empêche pas certains propriétaires d'immeubles... de faire comme bon leur semble». (cliquer ICI pour écouter le reportage)

Les antennes installées sans permis sur l'immeuble de Rosenberg.

Faire comme bon lui semble. Ayaye! Ayaye! Ayaye! J'ai hâte de l'entendre plaider sa bonne réputation devant le juge. Il a encore un an pour se pratiquer.

Entre les antennes installées sur son toit et le demi-sous-sol qui abrite la synagogue qu'il fréquente régulièrement depuis qu'il a perdu son premier procès contre moi, les étages supérieurs servent de résidences pour personnes âgées. Sympathique, avouez.

Mais les nuisances des fameuses antennes se font sentir dans un rayon plus large. À tel point que
Mme Anne Farkas, une résidente qui habite près de là a décidé d'aller se plaindre auprès de la mairesse Cinq-Mars des sons qui émanent des antennes. Cette dernière n'ayant démontré aucune intention de sévir, Mme Farkas s'est rendue à la séance du conseil de Montréal pour demander au maire Tremblay d'intervenir.
Hélas, le maire d'Union Montréal ne s'est même pas donné la peine de répondre à la question qui lui était explicitement adressée, le 23 janvier 2012.
N'ajustez pas votre appareil. Le brouillage de cette image de Mme Farkas interpellant le maire de Montréal est possiblement causé par les antennes de Rosenberg

Pour plus de détails sur cette histoire d'antennes illégales, visitez le
site de la conseillère indépendante Céline Forget.